Jacques FAVIER
Auteur spécialisé sur Bitcoin, historien crocodile et dilettante.
« Dès 2018, dans Bitcoin Métamorphoses j’écrivais ceci : « Au-delà̀ d’une fiscalité́, qu’après tout il ne tiendrait qu’à Bercy ou au Parlement de rendre intelligente, il y a encore énormément de progrès (et même de révolutions) à accomplir pour faire de la France un pays attractif. La comparaison entre le cyberespace et la haute mer, deux espaces échappant largement à la souveraineté́ des États, suggère l’idée que ce qu’un pays pourrait offrir de mieux serait non de prétendre que ‘’la France a un temps d’avance en matière de fintechs’’ ou qu’elle va ‘’être force de proposition pour construire le monde de demain’’ mais plus simplement se définir et s’équiper comme un port attractif. Que pourrait-on entendre comme un port pour les activités du cyberespace ? ». La même année j’explicitais cette pensée devant la Commission Woerth-Person. Les avancées, derrière l’épais brouillard réglementaire, ont été extrêmement limitées, et les erreurs nombreuses.
L’INBi entend aujourd’hui reprendre une réflexion de plus en plus urgente sur ces sujets, offrant à la France un espace collectif d’échanges raisonnables, pour comprendre et anticiper un basculement historique qui dépasse nos frontières et les réflexes de nos gouvernements. »