Le 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐨𝐫𝐭𝐢𝐮𝐦 𝐅𝐥𝐞𝐱𝐆𝐫𝐢𝐝 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 notifie aujourd’hui à EDF PULSE HOLDING sa lettre d’intention portant sur une offre indicative de rachat d’une partie des actions d’Exaion.

La Direction générale du Trésor est informée de cette initiative, tandis que l’offre américaine concurrente est examinée au titre du contrôle des investissements étrangers (IEF).

L’objectif est de proposer une alternative française et souveraine, pour bâtir, sous droit français, un pôle HPC, sans clause de non‑concurrence ni d’exclusivité limitant la liberté d’EDF et de ses filiales.

La ligne du Consortium est simple : ancrer cette capacité au sein d’EDF et en faire un avantage stratégique dans la concurrence mondiale.

Le Consortium déploie du HPC flexible capable de s’effacer en pointe et de redémarrer en surplus. Cette élasticité transforme le calcul en outil de stabilisation du réseau, valorise l’électricité excédentaire et ancre l’activité au service du système électrique français, plutôt que de déléguer cette flexibilité, ressort de notre souveraineté énergétique, à un acteur américain.

Les données, les équipes et la gouvernance sont localisées en France, en cohérence avec la doctrine CNIL / SecNumCloud / ANSSI. Cela évite l’exposition aux régimes extraterritoriaux (Cloud Act / FISA § 702) et garantit une immunité juridique adaptée aux usages sensibles.

Le HPC flexible convertit des excédents électriques en actifs liquides : un levier de diversification et d’autonomie des paiements, utile à la résilience financière. Garder ce mécanisme sous gouvernance française, c’est capter en France cette valeur créée demain sur le territoire grâce à des infrastructures payés par les français.

L’offre prévoit environ 30 M€ pour des titres d’Exaion détenus par EDF Pulse Holding et jusqu’à 150 M€ d’investissements matériels en France, avec un actionnariat salarié ciblant 5–20 % du capital.

Par ailleurs, et indépendamment du financement porté par le Consortium, une ouverture mesurée à la participation citoyenne pourra être proposée. Cette faculté n’affectera ni la mise en œuvre ni l’équilibre financier de l’opération.

Le ministre délégué chargé de l’industrie Sébastien Martin déclarait à l’Assemblée nationale que le minage de Bitcoin est une activité « extrêmement stratégique », alors cette activité doit être maîtrisée par des acteurs français.

« HPC » : l’ensemble des activités de calcul haute performance, notamment, sans s’y limiter, le minage de Bitcoin.

L’INBi publie ici la lettre d’intention du Consortium FlexGrid France.

Catégories : France

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