Exposer l’attaque contre la science
Pendant sept ans, un récit biaisé sur l’impact environnemental de Bitcoin s’est imposé dans le débat public, façonné principalement par une seule source problématique : Alex de Vries. Employé d’une banque centrale et non chercheur académique comme il s’est souvent présenté, de Vries a publié en 2018 un papier non revu par des pairs intitulé « Bitcoin’s growing energy problem ». Ce simple commentaire, truffé d’erreurs méthodologiques, est pourtant devenu une référence incontournable pour les médias, les décideurs politiques et de nombreux chercheurs.
Rétablir les faits
Le rapport ‘Prolifération des citations et persistance de la désinformation[D1]‘, réalisé par le Digital Assets Research Institute (DARI) et traduit par l’Institut National de Bitcoin (l’INBi), décortique précisément comment ce papier initial a déclenché une cascade de citations et propagé une désinformation durable sur l’impact énergétique de Bitcoin. Il met en évidence les mécanismes qui ont permis à des erreurs grossières de devenir des vérités médiatiques et politiques incontestées.
Pour éclairer les décisions publiques
L’INBi a choisi de traduire et diffuser ce rapport afin d’offrir aux décideurs politiques, régulateurs et législateurs français une ressource rigoureuse et fiable pour mieux comprendre les enjeux énergétiques liés à Bitcoin. Jusqu’à présent, ces acteurs ont souvent échafaudé leurs arguments et politiques sur des recherches biaisées. Avec cette publication, ils disposent d’éléments solides leur permettant de reconsidérer leurs positions et décisions à la lumière d’une analyse méthodologique sérieuse et scientifiquement fondée.
[D1] Lien vers le rapport en français
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